Imaginez le petit Jonathan qui arrive en première année de Master. Il est déterminé à réussir le CAPEPS. Il est prêt à dégainer son stylo et son MacBook pour prendre des notes sur les diapositives de son formateur (qui passent d’ailleurs à une vitesse ahurissante). Difficile de s’en sortir, il prend des notes à la va-vite. Plusieurs mois passèrent, il se rend compte qu’une centaine de feuilles s’empilent dans son classeur et dans ses pochettes. Un coup à déprimer et à perdre un temps fou sur ses révisions. Le CAPEPS se rapproche à grand pas, et il ne sait pas par où commencer.
Durant nos années à l’université, les prises de notes sont quelques choses de chronophage et de redondant. Avec la vitesse à laquelle nous écrivons sur notre feuille de brouillon ou tapotons sur notre ordinateur, nos notes peuvent être désorganisées. Lorsque nous décidons de nous relire, c’est le drame… Nous devons faire le ménage et remettre de l’ordre dans ce que nous avons pu écrire. Par manque de temps, certains décident de réviser avec leur prise de note aux brouillons, se perdant ainsi à travers plusieurs feuilles.
Cependant, cette mise en forme de nos notes est une étape indispensable pour retenir plus facilement l’information.
Mais comment et de quelle façon puis-je remettre en forme mes notes afin de mieux apprendre et optimiser ma réussite au CAPEPS ?
À travers les fiches de révision que j’ai créée avec Capoucapeps, et aider des milliers d’étudiants à réussir le CAPEPS, j’ai pu identifier des mises en forme qui permettent d’optimiser nos révisions. Lorsque je parle « d’optimisation » de révision, je parle de retenir plus simplement les sources d’informations que nous lisons, que cela soit sur internet, dans les ouvrages, à la bibliothèque universitaire, ou durant nos cours en amphithéâtre. Dans cet article, tu vas apprendre, avec des cas très concrets, comment je me suis organisé pour réussir le CAPEPS à l’aide de mes structures de révision.
SOMMAIRE
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Chapitre 1 : Designer des tableaux
Les tableaux permettent de mieux trier les informations que nous accumulons sur nos prises de notes. Chaque colonne et chaque ligne doivent être conçues pour établir des liens plus rapidement avec les différentes thématiques des écrits ou sur les oraux.
En Écrit 1 : Pour chaque thématique, j’établissais trois grands tableaux pour organiser trois grandes périodes. Je concevais des « analyseurs » afin de m'appuyer sur des concepts clés et expliciter cette période avec un angle d’éclairage.
📘 Exemple d'une de mes fiches en écrit 1 :
Chapitre 2 : Ajouter des codes couleurs
Créer des codes couleurs permettent de repérer plus vite l’information sur les prises de notes que nous avons prises. L’œil permet de classer et de trier les informations qui semblent indispensables à la relecture. Nous nous repérons plus rapidement sur nos fiches et nous retenons plus facilement l’information.
En Écrit 2 : Lorsque je concevais mes blocs argumentaires, je séparais les différentes étapes méthodologiques en plusieurs couleurs. Mon formateur m’avait enseigné d’agir comme si on empilait des Legos, où chacune des étapes venaient s’imbriquer les unes après les autres. Ayant une mémoire plus visuelle, j’ai décidé d’y incorporer plus de couleurs pour bien mieux distinguer les étapes.
📘 Exemple d'une de mes fiches en écrit 2 :
Chapitre 3 : Créer des fiches « Définition »
Il n'y a pas de secret sur apprendre les définitions au CAPEPS. C’est dû par cœur et… c’est tout. En ce qui concerne ma méthodologie pour construire les fiches de « Définition », je suis resté sur l’ancienne méthode, mais très efficace : les bonnes petites fiches cartonnées (fiche bristol en A5) m’ont permis de décrocher le CAPEPS.
Je possédais deux petits classeurs (un pour chaque écrit) et à l’intérieur se trouvait toutes mes définitions pour chacun de mes écrits. Je combinais également les couleurs des fiches pour chaque axe thématique de l'écrit en question afin de parcourir plus aisément tes révisions.
Bref, cette méthode est indispensable pour retenir toutes tes définitions… et crois-moi, elles ne sont jamais toutes seules. Vu le nombre de définitions que tu vas devoir retenir, il est en ton devoir de correctement les organiser au sein de ton packaging de révision.
Chapitre 4 : Mettre en forme tes références
Tout comme tes définitions, les références se multiplieront par centaine durant tes années de préparation. Tu peux en accumuler plusieurs, mais si tu en retiens quelques-unes, tu te charges « cognitives » sur tes révisions et ton cerveau peut vite atteindre la rupture. En somme, tu peux te perdre dans la préparation du CAPEPS.
Pour faciliter la rétention de mes références en écrit 2, je mettais en forme mes références afin de les rendre exploitables. Quand je dis « mettre en forme » je parle de les structurer sous forme de mini-blocs méthodologiques, comme l’histoire des Legos que je t’ai racontée précédemment.
Exemple d'organisation d'un bloc argumentaire :
Accroche : « Il faut développer l’intelligence collective dans les classes pour mieux faire réussir les élèves » (C. Reverdy, La coopération entre les élèves, 2016). En effet, apprendre à coopérer avec autrui ne peut se naître chez l'élève comme par magie. Elle doit se travailler et se développer. En ce sens...
Annonce idée : Former des dyades légèrement dissymétriques pour optimiser les interactions sociales (Darnis et Lafont, Carrefour de l’Éducation, 2008). C'est attribuer un rôle de tuteur à l'enfant le plus compétent, pour aider celui qui est légèrement moins compétent que ce dernier.
Justification scientifique : En effet, selon les approches socioconstructivistes, une activité collective orientée vers une même direction, vers un même objectif permet d'optimiser les échanges en vue de résoudre le problème posé.
Contexte : Scolaire, mais peu d'entraide entre les élèves. Élève ULIS a besoin d'intégration scolaire. Ne communique peu entre eux...
Illustration : Course d'orientation : Pour atteindre l'objectif de séance [...], l'enseignant organisera les groupes en fonction de leur temps d'arrivée moyen au fil des séances précédentes. Par exemple, l'élève ULIS en déficience cognitive se groupera avec un élève plus compétent sur les ressources informationnelles. Pour rendre la situation source d'apprentissage pour les deux élèves (tutorat/tutoré), l'enseignant proposera des balises de niveaux différentes sur la carte...
Nuances / Limites : Toutefois, à ce défi pédagogique, une limite apparaît dans la mesure où [...] il se peut que les élèves n'acceptent pas ou ont parfois du mal à communiquer avec autrui. Les échanges peuvent alors être occasionnellement difficiles si les élèves ne se connaissent peu.
Lien texte & programme : De plus, cela permet au plus « avancée » de s'engager avec autrui en tirant du bénéfice à son apprentissage, notamment dans l'acquisition du domaine 3 du socle commun qui participe à la formation du citoyen et de la personne (B.O, 2015)
En procédant de cette manière, j’utilise mes références de manière optimale par :
La synthétisation de l’idée majeure
La réécriture de style pour pouvoir l'utiliser dans différents plusieurs sujets
Plusieurs illustrations à travers plusieurs champs d'apprentissage
Combiner ma rétention méthodologique avec les « mini-blocs » et connaissances scientifiques/professionnelles
Chapitre 5 : Créer des frises chronologiques par thématique
L’histoire de l’EPS regorge d’informations au fil des années qu’elle a pu traverser. Nous pouvons nous y perdre et ce n’est pas toujours facile pour toi, étudiant, de te repérer à travers plusieurs temporalités.
L’idée alors, de découper les périodes sous forme de frises chronologiques, tout comme je peux le proposer avec la Fris’EPS, disponible en cliquant ici.
Par exemple, réaliser une frise chronologique (dessiner une flèche) allant de 1936, jusqu’à nos jours. Cette flèche doit te permettre de synthétiser différents analyseurs.
À titre d’illustration, l’évolution des savoirs enseignés (pédagogie) et des savoirs à enseigner (textes officiels). Les analyseurs sont des mots-clés que tu vas utiliser pour éclairer une partie de l’histoire de l’EPS. Ils peuvent être exprimés de cette manière :
Texte officiel
Pédagogie
Leçon
Formation des enseignants
En procédant de cette façon, tu sauras plus facilement te repérer dans le temps et dans les différentes périodes de l’EPS. Tu te représenteras plus aisément où se situe telle et telle idée.
Chapitre 6 : Créer une roadmap « Méthodologique »
Je pense que ce fut ma fiche de chevet durant plusieurs années ! C’est l’indispensable.
L’idée est de concevoir une fiche très synthétique, qui te permettra de suivre chacune des étapes de ta méthodologie dans les deux écrits. Tu dois l’avoir sur toi en permanence (en soirée, aux toilettes, à un anniversaire, à l’université… Mais évite de la prendre lors du concours du CAPEPS quand même).
Tu peux concevoir une fiche bristol pour chaque méthodologie des écrits que tu prépares.
Sur Capoucapeps, je propose d’ailleurs la méthodologie de chaque écrit, disponible juste ici :
Une bonne méthodologie structurée m’a permis de décrocher le CAPEPS. Et crois-moi, je partais vraiment de zéro (au vu de mes années de BAC professionnel)
Chapitre BONUS : Acheter directement les fiches
Cette méthode est la plus radicale, et te fera gagner énormément de temps durant ta préparation au CAPEPS sur les différents écrits.
Avec toutes mes méthodes de révision, j’ai décidé de mettre à disposition mes fiches afin que tu puisses atteindre plus rapidement ton but et optimiser ta réussite au CAPEPS.
Tu gagneras un temps phénoménal. Fini les recherches tardives sur ton ordinateur à créer des fiches et à lire des articles pour synthétiser les bonnes références.
Tu auras tout de quoi bien réviser le CAPEPS, en seul achat.
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